Quand leur terre apparaissait et ses feux ils aperçurent
doux Sommeil les yeux d’ Ulysse saisit.
Seul tenant le gouvernail
afin d’ arriver promptement,
très fatigué, il les laissa ses victimes tomber.
Encore peu de temps pour qu’ils arrivent au port.
Deux ans, la voile en difficulté,
dans Kikones, Cyclope, Lotofagues,
dix précédentes, les combats dans Troie obstinément durs
et enfin ils sont ici, à Ithaque chérie,
eux,
les mains malheureuses vides,
Lui,
avec le butin troyen précieux beau grand
et voila ici, l’outre de peau d’ un bœuf, le don d’Eole,
apparemment remplie d’ argent et d’ or.
Pour cela solidement serrée par un cordon d’argent!
Quelle injustice!
N’ont-ils pas couru les mêmes routes que lui?
Vite, qu’ ils voient au moins – avant qu’il ne se réveille,
combien d’ argent et combien d’ or on y a renfermé.
Et voilà, ça y était…
Les tempêtes, les ouragans jaillirent,
balayèrent les curiosités, les jalousies,
et les prirent loin de leur île mère, loin,
où l’arrogance triviale d’hubris périlleuse
les plongèrent dans utopies fatales dangereuses.
……………………
D.K.G alanis traduit
nafplio
30/11/2015
*Odyssee k 1-49
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